Le dimanche 17 juillet, 16 personnes ont été exécuté en Iran.
Dans la ville pénitentiaire de Karadj, en banlieue de Téhéran, deux détenus ont été exécutés en public et les bourreaux ont procédé à une exécution collective de 11 personnes dont une femme dans la prison de Ghezel-Hessar.
Dans la ville de Bijand, trois hommes ont été pendus.
Il s’agit de la 70e femme exécutée sous la présidence d’Hassan Rohani, pourtant présenté comme un « modéré ».
La montée dans le nombre d’exécutions va ensemble avec une répression de plus en plus accrue contre les femmes, en autre en matière de vêtements des femmes. Les Imams du vendredi, représentants du Guide suprême dans différentes régions, haussent la tonne notamment. Rachedi Nouri, l’Imam du vendredi de la ville de Tchalouse (nord du pays) a affirmé le 13 juillet : “ Il y a deux manières de sévir contre les mal-voilées ou les non-voilées. La première manière est de guider les gens. Mais la seconde est de sévir contre celles qui font de leur tenue un instrument pour montrer leur opposition au pouvoir. Dans ce cas, l’appareil judiciaire et la police doivent sévir avec force et comme il le faut.”